A propos de
l’être humain
ORIGINALITÉ DE
L’HOMME
(12 traits SPÉCIFIQUES)
EVOLUTION
(hasard et finalité)
LIBERTÉ
( ILLUSION ou réalité?)
CRÉATIVITÉ
(nature et pRATIQUE)
SEXUALITÉ
(SPÉCIFICITÉ HUMAINE ET
PRATIQUE)
AGRESSIVITÉ (SOURCES ET CONTRÔLE)
TRAVAIL (Nature,
ÉVOLUTION
historique)
TOLÉRANCE TEST
.(Jusqu’où?) +
Relativisme éthique
quête du bonheur
Petite histoire
des mentalités
MENTALITÉ PRIMITIVE
(MYTHE, MAGIE, ETC.)
L’APPORT GREC
CONCEPTS
ET PRINCIPES NOUVEAUX,
Monde CHRÉTIEN
(moyen
age)
Monde moderne
(16ième
siècle)
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Mon
cher Gus, je devine, je présume, quitte à me tromper,
que
tu te meurs d’entendre les commentaires de ton vieux prof….
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Quelques
remarques préliminaires
1)
Les riches
d’autrefois (noblesse ou grande bourgeoisie) n’avaient
pas le monopole de la bêtise et de la stupidité en face des
biens matériels.
Qu’une part importante du petit peuple, de la classe moyenne, ait en
quelques années accès à la richesse, disons
plutôt à l’aisance et au confort, ne les a pas
immunisés contre la stupidité, la dépense
ostentatoire et la valorisation par les biens matériels
dès que la possibilité apparaît. La bêtise
est une des choses les mieux partagées et traverse toutes les
classes sociales, philosophes et penseurs y compris.
Des
anarchistes révolutionnaires peuvent se promener sans vergogne en
Ferrari (ça s’est vu). La moitié de la
population a un quotient intellectuel inférieur à la moyenne
(--100) (Profond, n’est-ce pas?!). Ceci acquis, il n’y a
pas lieu de s’étonner de certains égarements…qui
sont le lot de la commune humanité de toutes les époques, peu
importe le gouvernement, et qui étaient jadis
réservés à l’élite de la
bêtise, à la noblesse ou à la grande bourgeoisie.

2)
Que
l’on grimpe dans les rideaux face aux vingt marques de
savon et que l’on en fasse un symbole de l’aliénation nouvelle,
ceci illustre plutôt la superficialité du regard que
portent sur la nouvelle société certains
intellectuels qui avaient souvent en arrière-fond de leur
pensée des modèles concurrents de production où le
savon national dépendait de la bonne grâce, de
l’état de veille et de la compétence d’un brave
fonctionnaire qui veillait à sa production et à sa
distribution. Savon qu’il fallait parfois, pour
s’en procurer, se rendre à tel ville ou village. Quand
la manne tombait du ciel de la capitale, la population se faisait une
fête de faire la queue pendant des heures. Même joie
quand on pouvait revenir en train de la capitale avec quelques rouleaux de
papier-cul… (Gus, Bof l’a constaté de ses yeux et
s’est étonné en vulgaire capitaliste et victime de la
société de consommation de la joie d’une
vieille dame qui affichait fièrement ses provisions)
L’alternative :
« Bienheureuse misère et belle diligence de
l’organisation qui permet d’apprécier les choses
et d’éviter le gaspillage, ingénieuse manière de
combiner système économique et vertu »
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PLUS IMPORTANT…
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Il ne faut
pas tout mêler, en particulier le jugement à porter sur le
système économique qui permet cette abondance et le
problème moral ou éthique face aux biens matériels
qui est un problème de la personne.
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LE JUGEMENT À
PORTER SUR LE SYSTÈME ÉCONOMIQUE...
Tout système économique a
théoriquement ou idéalement comme objectif de produire
des biens et services diversifiés pour l’ensemble de la population
et de la meilleure qualité pour satisfaire le plus de besoins.
Les
questions que l’on peut se poser :
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Est-il
efficace
ou
non ?
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Les
tablettes sont-elles vides ou pas ?
Faut-il
avoir des connexions ou des cartes pour avoir accès à tel ou
tel bien, à tel ou tel magasin spécialisé ou
réservé ?
Quelle
longueur les files d’attentes ?
A quand
la prochaine livraison?
Doit-on
compter sur le marché noir pour s’approvisionner ?
Le
touriste est-il considéré comme un marchand ambulant ?
Quelle
sentence attend celui qui se livre à l’échange des
monnaies?
Qui
décide de ce dont j’ai besoin ?
Quel
pourcentage de la population a accès aux biens au moins essentiels?
Et quel
est la qualité de ces biens ?
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Qui doit
décider
habituellement
de ce qui sera
produit ?
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L’état,
le gouvernement, les fonctionnaires
(élus ou pas)
(Le peuple paie pour les erreurs, la pénurie des
biens, leur piètre qualité… s’il
est possible qu’une telle chose se produise!)
Des sages
autoproclamés
(des philosophes évidemment ou
des moralistes professionnels!)
Les
producteurs
(leurs erreurs sont sanctionnées
par des pertes ou la faillite)
Les
consommateurs.
(un achat, un vote)
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Comment
partager la richesse produite?
(sans en tarir
la source
et
le dynamisme)
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Le vol ? Au
plus fort ?
Premier
arrivé, premier servi ?
La queue comme principe de
distribution.
Concours d’oisiveté et de
patience.
A ceux qui en
manquent le plus ?
La mansuétude comme principe de
distribution.
En part
égale pour
chacun?
Idéal égalitaire.
A ceux qui
se lamentent le plus ?
Selon le
degré de conviction et d’implication idéologique?
Principalement
et proportionnellement à ceux qui par leur effort quantitatif et
qualitatif ont contribué à la création des biens
et services’
(Gus, dans un autre
contexte, Bof a imaginé une vingtaine de
manières possibles de se partager socialement un bœuf, de
distribuer les meilleurs parties (le filet mignon) et les moins
bonnes ( la queue). Et derrière chacune il y a une option
philosophique ou une option sociale.) Et quoi faire avec la vache
folle dont les américains ne veulent pas?
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LE PROBLÈME MORAL ET ÉTHIQUE
À L’ÉGARD DES BIENS
MATÉRIELS
On a rarement choisi notre
environnement social et économique. Chacun se doit de prendre ses
responsabilités. Si une personne adulte perd les pédales, la
tête ou la maîtrise de soi face à
l’abondance ou à l’engorgement des magasins, elle a une
grande part de responsabilité.
Si la vue d’un étalage
bien garnie la rend malheureuse, tant pis, c’est son problème.
Gus, pense à
remercier ces commerçants qui veillent à orienter lucidement
tes choix en te prévenant dans leur publicité que tel
ou tel objet est
Sans
intérêt
|
Et si elle se laisse manipuler par la
publicité le plus souvent débile au point d’acheter des
choses dont elle n’aurait aucun besoin, geste qu’elle regrette
le lendemain… sur qui ou quoi jeter le blâme ?
La société de
consommation multipliait les possibilités de choix, souvent
contradictoires, c’est à l’individu de
réfléchir et de faire un tri, de situer chaque chose dans une
échelle de valeur rationnelle et d’assumer ses choix.
Autrefois, l’aurait-on voulu, il n’y avait pas de choix
possibles, donc pas de problèmes pour la liberté, ni angoisse
ou retenue nécessaire.
Dans une société
d’abondance, si le bon sens, la sagesse, mon cher Gus, autant
dire la vraie philosophie, ne suffisent pas à arrêter
quelqu’un, les limites de la carte de crédit le
ramèneront à l’ordre…et le condamneront à
une frustration bien méritée, c’est l’enfer
des temps modernes (en plus des autres, évidemment).
Un pas timide vers la sagesse : être capable de survivre
au fait que le voisin ait quelque chose de plus que nous.
Gus, si tu as de la
difficulté à surmonter une attaque de consommation, un truc
de Bof.
Essaie de contacter un camarade victime
rayonnante de cette société de consommation, vaniteux par
vocation, qui est tout fier d’afficher sa panoplie de logos, de
griffes, du caleçon à la boucle d’oreille en passant
par tout le reste, le cerveau surtout. Tente de tenir une conversation
d’un quart d’heure avec l’individu. Quand tu
l’auras entendu parler de boutiques, de prix, de catalogues,
de grande marques ….tu feras, avec un peu de chances,
l’expérience du vide et comme les anciens montraient des
ivrognes pour dégoûter les gens de l’ivrognerie, tu
risques de te dégoûter de ce vide, qui tient
lieu de mode d’existence.
|
Le grand pas, à l’instar de toutes les
grandes traditions éthiques de l’humanité, est de
prendre conscience des valeurs
d’être et des valeurs
de l’avoir, de savoir les hiérarchiser, et
…si possible y conformer ses appétits. C’est
l’œuvre de l’éducation, de la réflexion et
de la discipline personnelle… C’est peut-être plus urgent
que jamais. Sans cela, mon cher Gus, tu risques de ressembler dans un
centre d’achat à une queue de veau…qui ne sait où
donner de la tête.
Gus, tu rêves de te trouver une
compagne pour la vie ou un ami, tu peux commencer à en
esquisser le portrait…Quelques suggestions…de
réflexion…
Quoi privilégier ?
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Vêtements
Griffés
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Qualités de coeur
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Cylindrée de la
Voiture
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Qualités morales
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Maison
condo
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Qualités
intellectuelles
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Argent. compte en banque
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Santé
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salaire
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Beauté
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Téléphone
cellulaire..
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Compétence
professionnelle
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résidence
en Floride…
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habiletés
physiques
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Gus, SI Tu ne sais où donner de la tête dans
ta QUÊTE de bonheur, tu peux toujours consulter de
nouveau le site sur le
Bonheur,
et en particulier les échelles du beau, du vrai et du bien que ton prof
t’a proposé d’escalader en guise de programme.
tu peux aussi
aller voir :
Les
femmes, causes du réchauffement climatique
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LA
CONSOMMATION EN TROIS TEMPS.
1)
« Magasiner » présenté (ou vécu) comme le
plaisir (extase) suprême. On connaît les lieux de culte
de la déesse Pub.
2)
Faire
absolument au moins un achat pour légitimer
l’expédition et atteindre l’extase. Donner un sens
à sa vie. Remonter l’Ego défaillant et, si possible,
susciter l’envie ou la jalousie.
Et la dernière mode ( sur
Youtube) faire voir extatiquement à quelques milliers si non
à quelques millions les achats que tu viens de
faire…Et avec le temps… être subventionné(e)
par des compagnies pour faire leur publicité…
3)
Organiser une vente de débarras (braderie) sur le trottoir, au
printemps, pour libérer de la place…pour pouvoir
revenir à 1 et 2.
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« Face aux angoisses existentielles que chaque
être humain doit un jour affronter, l'économie n'a pas et
n'aura jamais de réponse. Se réfugier dans la consommation
matérielle ne saurait donner à l’homme des
réponses sur le sens de sa vie, ni constituer un guide pour
l’épanouissement personnel de chacun.
Mais on s’accomplit bien plus dans le travail en tant que
processus d’actualisation de ses compétences propres (qui
suppose d’avoir investi au préalable dans son capital humain)
que dans la consommation (qui peut rapidement devenir démonstrative
et ostentatoire). »
Jean-Louis
Caccomo
Libéralisme,
récession et assouvissement…
« Le système qui régit le monde,
y compris la Chine soi-disant communiste, est une machine à
créer des besoins et à les satisfaire. Pour que ça
marche, il faut que le bébé tète tout le temps, il
faut que le bébé soit insatiable, il faut qu’il
trépigne, j’en veux, j’en veux. Il faut
qu’il ait toujours envie de. Je ne comprends pas pourquoi on a
appelé ce système le libéralisme, il n’y a rien
de libéral là-dedans. On aurait dû appeler cela l’assouvissement.
C’est ce que c’est, de l’assouvissement.……
Ce qui m’allume, c’est une autre
contradiction, culturelle celle-là. Ce qui m’allume,
c’est que le bébé pour se construire, pour
grandir, devrait normalement être sevré. Or, on vient de la
voir, dès qu’il cesse de téter, c’est le marasme.
Dit autrement, la démarche
d’émancipation du citoyen, le geste de construction de soi
qu’il pose en cessant de téter, en assumant son sevrage, en se
souciant moins d’avoir, ce geste de souveraineté de soi, rend
le système malade. C’est quand même flyé; ce qui
grandit l’individu fucke le corps social. Drôle de
système, non ?»
Foglia. La Presse, 19 janv.2008
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SUITE :3)
Dix commandements pour survivre à la publicité
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coran.
Alarmisme et catastrophisme
La quête identitaire.
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LUMIÈRES
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Le 20E siècle
Le
21e siècle
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